Dans cet article, je vous invite à troquer les parasols de l’été avec les filets pour la récolte de l’huile d’olive. A cette période, l’île semble plus calme… enfin… je veux dire par la que le bruit des touristes va vite laisser place à la vie crétoise plus locale.
La Crète au rythme des oliviers
C’est à cette période, juste après l’été, que les Crétois commencent à récolter leurs olives. Et comme un olivier qui pousse — lentement mais sûrement — le rythme de la vie s’adapte.
Dans les champs, on voit les locaux tendre de grandes toiles et des filets autour des arbres pour en capturer les fruits. Et la méthode ? Pas de machine compliquée ici : on pourrait l’appeler le “secouage” ou le “frappage”.
L’idée est simple : on frappe les branches (plus ou moins délicatement), ou on secoue un peu le tronc pour faire tomber les olives dans les filets étendus au sol. Ensuite, il suffit de les rassembler et de tirer les filets pour ramener la récolte.
Ça paraît facile, mais après quelques heures à se pencher sous les arbres, on comprend vite que la récolte des olives, c’est un vrai travail de terrain — un peu comme les vendanges en France, version méditerranéenne.
La naissance de l’or vert de Crète
Une fois que les olives ont été ramassées, direction l’usine ! Avec des paniers d’olives à perte de vue et une odeur dominante fruitée et légèrement piquante , c’est le moment d’extraire l’or vert de la Crète : l’huile d’olive !
C’est là aussi que l’on va pouvoir comparer la qualité de cette huile d’une année sur l’autre. Parce qu’on ne rigole pas avec l’huile d’olive là-bas, il y en a dans à peu près tous les plats, c’est plus qu’un ingrédient qui vient rajouter un peu de goût aux aliments bruts.
La récolte « maison » de l’huile d’olive
Chez l’habitant, la récolte n’est pas si différente. On étend les filets, on secoue, on ramasse, et à la fin on se retrouve avec des caisses pleines d’olives dont on ne sait plus trop quoi faire ! Soit on peut les apporter à l’usine du village, qui se charge de les presser et d’en rendre une partie extraite (le reste servant à la production collective), soit on en garde une partie pour l’apéro : trempées dans du sel ou de la saumure avec quelques herbes et de l’huile d’olive.
